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Aujourd’hui, le bien-être des salariés est un enjeu clé pour les entreprises. Dans ce contexte, la prévoyance s’impose comme un levier stratégique essentiel. En protégeant leurs employés contre les aléas de la vie, les entreprises investissent dans leur sécurité, mais aussi dans leur engagement et leur fidélité. Que ce soit pour couvrir les risques liés à l’arrêt de travail, à l’invalidité, à la dépendance ou au décès, la prévoyance permet de créer un environnement de travail serein et attractif. Mais comment mettre en place une politique de prévoyance adaptée aux besoins de chacun tout en tenant compte des évolutions du marché ? Découvrez les étapes et tendances à suivre pour assurer l’avenir de vos collaborateurs.

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1. Prévoyance collective : les obligations de l’employeur

La prévoyance collective est un moyen pour l’employeur de protéger ses salariés en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès. Bien qu'elle ne soit pas obligatoire pour tous, certaines catégories de salariés, comme les cadres, doivent bénéficier d’une prévoyance obligatoire selon l’Accord National Interprofessionnel du 17.11.2017. 

Lorsqu'il souscrit un contrat de prévoyance avec un assureur, l'employeur conserve ses prérogatives dans le choix des garanties proposées, ce qui lui laisse une certaine liberté. Cependant, cette liberté a ses limites : il doit s'assurer que les garanties choisies répondent vraiment aux besoins de ses salariés et respectent les exigences légales en vigueur.

Bon à savoir :

L’obligation pour l’employeur de cotiser à hauteur de 1,50 % de la rémunération des cadres pour la prévoyance découle de l’article 7 de la CCN du 14 mars 1947, aujourd’hui maintenue par l’ANI (Accord National Interprofessionnel) du 17 novembre 2017. Cette cotisation, prioritairement affectée à la garantie décès, reste applicable malgré la fusion des régimes AGIRC-ARRCO. Les employeurs doivent ainsi assurer cette couverture pour leurs cadres, assimilés cadres, et, sous conditions, pour les VRP, garantissant une protection essentielle en cas de décès, conformément aux règles en vigueur.

2. Tous les salariés doivent-ils obligatoirement adhérer à la prévoyance d’entreprise ?

Lorsque la prévoyance d’entreprise est obligatoire, un salarié peut refuser d’y adhérer dans certains cas spécifiques :
  • S'il était déjà présent dans l’entreprise au moment de la mise en place du dispositif. Dans ce cas, la prévoyance doit avoir été instaurée par une décision unilatérale de l’employeur (DUE) avec une participation financière du salarié.

  • Si le salarié travaille à temps partiel et que sa cotisation dépasse 10 % de son salaire brut.

    Pour bénéficier d'une dispense, le salarié doit en faire la demande par écrit auprès de l’employeur, en précisant qu’il a été informé des conséquences de son choix.

3. Quel est le montant de cotisations pour la prévoyance ?

Le calcul des cotisations de prévoyance se fait en fonction du salaire brut mensuel, ventilé selon des tranches définies par la Sécurité sociale. Ces tranches sont réévaluées chaque année. En 2023, les tranches étaient les suivantes : 

  • Tranche 1 : salaire jusqu’à 3 864,00 €.
  • Tranche 2 : salaire au-delà de 3 864,00 € 

Le montant de la cotisation est déterminé en appliquant un taux spécifique à chaque tranche de salaire, puis en additionnant les montants obtenus.

Pour ses Cadres, l'employeur doit obligatoirement prendre en charge une cotisation de prévoyance minimum équivalente à 1,50 % de la Tranche 1 du salaire. Ce montant est principalement affecté à la couverture du risque décès (minimum 0,76 % de la Tranche 1), tandis que le reste peut couvrir d’autres garanties (invalidité, incapacité, etc.). 

Par ailleurs, les négociations collectives de branche, menées par les partenaires sociaux et intégrées aux Conventions Collectives Nationales, peuvent imposer une couverture minimale et parfois même un taux de cotisation que ce soit pour le personnel Cadre ou Non Cadre.

Enfin, chaque employeur est libre de mettre en place ou de compléter la couverture prévoyance de ses salariés.

Les taux de cotisation peuvent varier de 1 % à 4 % de la masse salariale. Cette cotisation peut être partagée entre l’employeur et le salarié, en fonction de la politique sociale de l’entreprise.

4. Pourquoi la prévoyance entreprise est-elle un enjeu stratégique ?

Aujourd’hui, la prévoyance d’entreprise n’est pas seulement un engagement social ; elle est devenue un véritable atout stratégique pour les entreprises soucieuses d’assurer leur compétitivité. En proposant des garanties de prévoyance adaptées et une protection sociale complémentaire solide, les employeurs investissent dans le bien-être de leurs équipes tout en répondant à des attentes sociétales et économiques. Ces dispositifs, adressés à tous les salariés, permettent une prise en charge des aléas tels que l’arrêt maladie, renforçant ainsi la sécurité financière de leurs collaborateurs. Mais comment la prévoyance peut-elle concrètement soutenir le développement et la pérennité d’une entreprise ?

 

4.1 Le bien-être des employés : un levier de performance

Assurer la sécurité financière de ses collaborateurs en cas de coup dur, comme une maladie, un accident ou un décès, joue un rôle clé dans leur bien-être. En effet, un sentiment de sécurité favorise l'engagement des employés.

Dans ce sens, une bonne couverture de prévoyance améliore la motivation de vos collaborateurs. De plus, en offrant une solution solide de protection sociale, l’entreprise contribue à la réduction du turnover, facteur souvent coûteux en termes de recrutement et de formation. De ce fait, cet avantage renforce également l’image de l’entreprise, la positionnant comme un employeur soucieux de ses équipes, capable d’attirer et de retenir les meilleurs talents.

 

4.2 Attirer et fidéliser les talents : comment la prévoyance collective fait la différence 

De nos jours, offrir une couverture de prévoyance attractive est devenu un argument décisif pour recruter les meilleurs talents.

Dans un marché de l'emploi toujours plus compétitif, les candidats privilégient les entreprises capables de proposer des avantages sociaux solides et durables.

C’est pourquoi, une politique de prévoyance bien pensée se révèle être un outil de différenciation face à la concurrence. En effet, elle permet à la fois de renforcer l’attractivité de l’entreprise et de fidéliser les salariés.

 

4.3 La responsabilité sociale de l’entreprise 

En intégrant la prévoyance dans sa politique de gestion des ressources humaines, une entreprise répond aux attentes croissantes de la société civile et de ses propres collaborateurs en matière de responsabilité sociale. Cette démarche peut s’appuyer sur un accord de branche, un accord collectif ou encore sur simple décision unilatérale du chef d’entreprise

Dans un contexte où la protection des salariés est perçue comme un élément fondamental du pacte social, l'instauration d'une prévoyance valorise l'engagement de l'entreprise tout en garantissant le respect des obligations légales, notamment celles des accords nationaux qui imposent parfois des dispositifs pour certaines catégories de salariés.

 

5. Quels sont les différents types de garanties de prévoyance à mettre en place ?

La mise en place d'une prévoyance d'entreprise implique de choisir les garanties les plus adaptées aux besoins de vos salariés, en tenant compte des risques auxquels ils peuvent être confrontés. Chaque entreprise peut personnaliser ses offres en fonction de son secteur d’activité auprès d’un organisme assureur.

 

5.1 La garantie incapacité 

La garantie incapacité des contrats de prévoyance a pour but d'indemniser l'assuré en cas d'arrêt de travail prescrit par un médecin à la suite d'un accident ou d'une maladie.


Lorsqu'une personne est en arrêt de travail, elle fait généralement face à une perte significative de revenus. Afin de compenser cette perte de revenus, il existe plusieurs dispositifs de base :

  • La Sécurité sociale verse une indemnité journalière, qui couvre environ la moitié de la rémunération.
  • Dans certains cas, l'employeur peut maintenir le salaire de l'assuré pendant une période limitée.


Cependant, si l'arrêt maladie se prolonge, la situation financière de l'assuré peut rapidement se détériorer. C'est là qu'intervient la garantie incapacité, qui vient compléter l'indemnisation de base par le versement d'une rente d'incapacité.

Le montant de l’indemnisation dépend d'un pourcentage du salaire de référence, qui est calculé à partir des revenus bruts des 12 derniers mois (salaires, compléments de revenus, heures supplémentaires, indemnités diverses, primes).

Ce salaire de référence sert à établir le montant de la prestation complémentaire. En règle générale, la combinaison de la rémunération complémentaire et des indemnités journalières permet d'assurer un maintien du salaire pour les salariés.

 

5.2 Les garanties invalidité

La garantie invalidité offre une rente ou un capital à l'assuré qui se trouve en situation d’invalidité en raison d’une maladie ou d’un accident non professionnel. Il existe trois catégories d’invalidité :

  • Partielle : avec un taux d’invalidité supérieur à 33 %, la personne peut encore exercer une activité à temps partiel.
  • Totale : si le taux d’invalidité dépasse 66 %, la personne ne peut plus travailler.
  • Totale et dépendance : dans ce cas, le taux d’invalidité est aussi supérieur à 66 %, la personne ne peut plus travailler et a besoin d’aide pour réaliser les actes de la vie quotidienne.

    Ces catégories sont essentielles, car la Sécurité sociale s’en sert pour déterminer le montant de la pension d’invalidité.
    La prévoyance vient compléter cette pension, souvent jugée insuffisante, par le versement d’une somme d’argent sous forme de rente ou de capital.

 

5.3 Les garanties décès

L'une des protections de base à prévoir est la garantie décès. Elle assure le versement d’un capital décès aux bénéficiaires désignés par l’employé. Ce capital peut être utilisé pour compenser la perte de revenus liée au décès du salarié, ou pour faire face à des frais immédiats comme les frais d’obsèques funérailles. 

En complément, certains contrats incluent également une rente éducation, destinée à soutenir financièrement les enfants du salarié décédé. Cette rente permet de subvenir à leurs besoins éducatifs, assurant ainsi leur avenir malgré la perte d’un parent.

 

5.4 Les garanties complémentaires 

À la suite du décès d’un conjoint, d’un enfant ou d’un proche, les salariés sont souvent confrontés à des défis bien au-delà de la douleur émotionnelle. Pour les soutenir, le Groupe CRC, propose des solutions telles que l’ECO’Deuil (Écoute, Conseil, Orientation), un dispositif conçu pour accompagner financièrement et psychologiquement les collaborateurs. 

D’autre part, le Pôle Engagement Social et Sociétal de la CRP a également mis en place un dispositif spécifique pour les salariés aidants, offrant un soutien par le biais d’informations, de partage de bonnes pratiques et de solutions telles que le portage de repas ou des aides ménagères. 

Par ailleurs, le programme de soutien psychologique peut intervenir lors d'événements traumatiques en entreprise. Des journées bien-être, avec des activités de prévention santé (ateliers de massage, luminothérapie, dépistages divers), favorisent la cohésion d’équipe et améliorent la communication interne.

Le Groupe CRC s’engage à offrir un accompagnement sur mesure, pour répondre aux besoins des salariés et de leurs proches.

 

6. Comment choisir les bons partenaires ?

Le choix des partenaires pour la mise en place d’une prévoyance d’entreprise est une décision stratégique qui impacte directement la qualité de la protection offerte aux salariés.

Un partenariat bien pensé permet à l’entreprise de garantir à ses collaborateurs une couverture optimale tout en maîtrisant ses coûts.

 

6.1 Sélectionner un assureur de prévoyance : les critères incontournables

La qualité des services offerts par l'assureur est primordiale pour choisir une prévoyance. Il s’agit d’évaluer la réactivité, la clarté des démarches, et l’accompagnement des salariés en cas de besoin. Un assureur offrant un service client de qualité, avec des conseillers disponibles et des outils numériques performants, facilitera la gestion des contrats et des sinistres pour les entreprises.

Enfin, la personnalisation des contrats est un critère déterminant. Chaque entreprise a des besoins spécifiques en fonction de la composition de son personnel, de son secteur d'activité et de ses objectifs. Un bon assureur doit être en mesure de proposer des contrats modulables, adaptés à la situation de chaque salarié, tout en permettant à l’entreprise d’ajuster les garanties en fonction de son budget.

7. Prévoyance d’entreprise : comment la mettre en place ?

La mise en place de la prévoyance collective dans une entreprise peut se faire de plusieurs manières :

 

7.1 Via la Convention Collective Nationale (CCN) ou un accord collectif 

Les garanties minimales, le taux de cotisation et, parfois, par la Convention Collective Nationale. En cas de mise à jour par les partenaires sociaux de la branche, l’employeur doit s’assurer de la mise en conformité dans les délais fixés.

 

7.2 Par référendum à l’initiative de l’employeur 

L'employeur rédige un projet définissant le dispositif de prévoyance et soumet ce projet au vote des salariés par référendum. Le dispositif est adopté à la majorité simple des inscrits. Une fois en place, seul un nouveau référendum ou un accord collectif peut le modifier.

Les salariés doivent être informés du référendum et des détails de la prévoyance (prestations, répartition des cotisations, etc.) au moins un mois à l’avance.

 

7.3 Par décision unilatérale de l’employeur (DUE)  

L’employeur peut décider seul de la mise en place de la prévoyance, après consultation des représentants du personnel (CSE).

Toutefois, il doit informer tous les salariés de cette décision et être en mesure de prouver que chacun a bien été informé (par exemple via une liste d’émargement).

8. Prévoyance : les bonnes pratiques pour une couverture optimale

Mettre en place une politique de prévoyance efficace ne se résume pas à souscrire des contrats. Cela implique une communication claire avec les salariés, un suivi régulier de leurs besoins et une gestion rigoureuse des sinistres.

Une stratégie bien menée assure à la fois la protection des employés et renforce leur engagement. Voici les étapes essentielles pour construire une politique de prévoyance bénéfique pour tous.

 

8.1 La communication interne

Il est primordial d'établir une communication claire et ouverte avec les collaborateurs. Informer les salariés sur les garanties souscrites est primordial. En effet, la prévoyance est un sujet technique, souvent méconnu par les employés. Ils doivent comprendre l’étendue de leur protection, notamment les garanties décès, invalidité, dépendance, afin d’en percevoir les avantages concrets. Une documentation claire, envoyée à chaque collaborateur, détaillant les couvertures incluses et les démarches à suivre en cas de besoin, est essentielle pour lever toute ambiguïté.

En parallèle, il est recommandé d’organiser des réunions d’information. Ces réunions peuvent être animées par l’équipe des ressources humaines ou par un représentant de l’assureur ou du courtier. Elles permettent de créer un espace d’échange où les salariés peuvent poser leurs questions, partager leurs préoccupations et mieux appréhender les démarches à suivre en cas de sinistre. De telles initiatives favorisent une meilleure compréhension des garanties et renforcent la confiance des employés envers leur entreprise, sachant qu'ils bénéficient d'une protection sociale adaptée à leurs besoins.

 

8.2 Le suivi et l'évaluation

Une fois la politique de prévoyance mise en place, il est important de procéder à un suivi régulier pour s'assurer qu’elle reste en adéquation avec les attentes des salariés et qu’elle est toujours conforme. 

Il est possible de mesurer la satisfaction des collaborateurs à travers des enquêtes ou des questionnaires. Ces outils permettent d’évaluer leur niveau de compréhension des garanties, leur ressenti face aux services offerts et les points d’amélioration éventuels.

En analysant les retours des employés, l'entreprise peut ainsi identifier des axes d'optimisation.

En outre, la prévoyance d’entreprise doit être adaptée aux besoins évolutifs des salariés. Les profils des employés peuvent évoluer au fil du temps, tout comme leurs attentes. En tenant compte de ces spécificités, l’entreprise doit ajuster les contrats de prévoyance afin de proposer une couverture toujours pertinente. Une politique flexible, capable de s’adapter aux nouvelles réalités des collaborateurs, renforce leur satisfaction et leur fidélité à l'entreprise.

9. La gestion des sinistres

Une bonne gestion des sinistres est une composante essentielle pour garantir l’efficacité d’une politique de prévoyance. Lorsqu'un salarié rencontre un accident de la vie, comme une maladie grave ou un décès dans sa famille, l’entreprise doit assurer un accompagnement personnalisé. Cela passe par un service d’assistance dédié, capable de répondre rapidement aux besoins du salarié. 

La mise en place d’un référent au sein des ressources humaines, en charge du suivi des sinistres, permet de créer un point de contact privilégié pour les employés en difficulté. Enfin, selon le sinistre à déclarer, les modalités et les délais peuvent varier. Il est fortement recommandé de se référer aux conditions ou au règlement général du contrat PRÉVOYANCE, afin de ne pas se voir opposer une prescription et un non-paiement de prestations.

 

9.1 Comment déclarer l’arrêt de travail d’un salarié ?

Dès que vous recevez l'avis d'arrêt de travail de votre salarié, il est important de préparer une attestation de salaire et de la transmettre à l'Assurance Maladie.

Vous pouvez effectuer cette démarche par courrier ou via votre logiciel de paie, ou encore en utilisant la plateforme Net-entreprises. Cette attestation est essentielle, car elle permet de déclencher le versement des indemnités journalières auxquelles le salarié peut avoir droit.

 

9.2 Comment déclarer le décès d’un salarié ?

Si le décès n'a pas été précédé d'un arrêt de travail indemnisé par le service prévoyance, il est nécessaire d’en informer l’organisme de prévoyance via votre espace en ligne ou par tout autre moyen.

En revanche, si un arrêt de travail est en cours d’indemnisation, il est important de transmettre l’acte de décès dès sa réception, via votre espace entreprise. La déclaration, accompagnée des documents nécessaires, doit être effectuée le plus rapidement possible après l’événement. 

 

9.3 Comment déclarer l’invalidité d’un salarié ?

Pour bénéficier des prestations en cas d’invalidité d’un collaborateur, et si vous avez souscrit cette garantie, il vous suffit de soumettre une demande à votre assurance depuis votre espace en ligne.

L’invalidité doit être déclarée dans un délai de 2 mois après la notification de la Sécurité sociale. Passé ce délai, les prestations seront versées à partir de la date de réception de la déclaration. À noter : ce délai peut varier.

 

Bon à savoir :

Grâce au service Prest’IJ, il n'est plus nécessaire de transmettre les décomptes d’indemnités journalières de la Sécurité sociale pour vos salariés en arrêt de travail. Ces informations sont désormais reçues automatiquement, sans aucune action de votre part. Cela simplifie vos démarches et vous fait gagner du temps !

10. Les tendances de la prévoyance entreprise

La prévoyance d’entreprise évolue constamment pour s’adapter aux nouvelles attentes des salariés et aux défis contemporains. Face aux avancées technologiques, aux préoccupations environnementales et à l'émergence de nouveaux risques professionnels, les entreprises sont poussées à repenser leurs dispositifs de protection sociale.

Les tendances actuelles mettent l'accent sur la digitalisation des services, la prise en compte des enjeux sociétaux, ainsi que l'intégration de garanties pour de nouveaux risques. 

 

10.1 La digitalisation des services

Le numérique a profondément transformé la manière dont les entreprises gèrent leur prévoyance. Les plateformes en ligne dédiées à la gestion des contrats de prévoyance permettent aux responsables des ressources humaines de suivre et d’administrer les garanties avec une grande fluidité. Ces outils simplifient le traitement des dossiers, l'actualisation des contrats, et la gestion des sinistres. Ils offrent une meilleure visibilité sur l’ensemble des prestations souscrites, facilitant ainsi la prise de décision et l’adaptation des couvertures en fonction des évolutions des effectifs et des besoins des salariés.

Parallèlement, les applications mobiles conçues pour les salariés deviennent des atouts incontournables. Grâce à ces solutions, les employés peuvent consulter leurs garanties, suivre leurs remboursements, ou encore déclarer un sinistre en quelques clics. L’accessibilité à ces services en ligne, 24 h/24, via un smartphone ou une tablette, améliore considérablement l’expérience utilisateur. Les salariés se sentent ainsi mieux informés et plus impliqués dans la gestion de leur protection sociale. La digitalisation permet également une communication plus fluide, renforçant le lien entre l’entreprise, ses employés et les assureurs.

 

Bon à savoir : 

La DSN (Déclaration Sociale Nominative) est un fichier unique, mensuel et dématérialisé, qui regroupe les données issues de la paie. Elle doit être déposée sur le portail www.net-entreprises.fr. Elle remplace toutes les déclarations périodiques et formalités administratives que les employeurs adressaient auparavant à divers organismes (Urssaf, Agirc-Arrco, complémentaires, impôts, régimes spéciaux, etc.).

En cas d’événement survenant durant le mois (arrêt de travail, reprise, fin de contrat), il est impératif de le signaler via une DSN « événements » dès que l'information est connue.

 

10.2 La prise en compte des enjeux environnementaux et sociétaux

Les entreprises sont de plus en plus soucieuses d’intégrer des pratiques responsables dans tous les aspects de leur fonctionnement, y compris dans le domaine de la prévoyance. L’apparition des contrats responsables reflète cette tendance. Ces contrats, conformes aux normes définies par l'État, visent à encadrer les dépenses de santé tout en limitant les dépassements d'honoraires, et en garantissant un accès équitable aux soins. Ils permettent aux entreprises de contribuer à un système de protection sociale plus juste et solidaire, tout en assurant une couverture optimale à leurs employés.

Par ailleurs, les entreprises cherchent à aligner leurs politiques de prévoyance avec leurs engagements en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Cette démarche inclut le soutien aux causes environnementales, avec des options de prévoyance qui peuvent inclure des investissements durables ou des actions concrètes en faveur de la réduction des émissions de carbone. L'intégration de critères éthiques et environnementaux dans le choix des partenaires d'assurance devient ainsi un moyen pour les entreprises de démontrer leur engagement envers la société et la planète.

 

10.3 L'émergence de nouveaux risques

Les transformations du monde contemporain, notamment liées aux nouvelles technologies et aux bouleversements climatiques, font émerger des risques inédits que les entreprises doivent désormais prendre en compte dans leur politique de prévoyance. Les cyber risques, par exemple, représentent une menace croissante pour la sécurité des données personnelles des salariés. Face à l'augmentation des cyberattaques, certaines entreprises choisissent de souscrire des garanties spécifiques pour se protéger contre les pertes financières et juridiques résultant de telles violations.

Les risques liés aux changements climatiques sont également une préoccupation grandissante. Les événements climatiques extrêmes, tels que les inondations, les tempêtes ou les sécheresses, peuvent affecter la santé et la sécurité des salariés, ainsi que la continuité des activités. Pour répondre à ces défis, les entreprises doivent adapter leurs politiques de prévoyance en intégrant des garanties qui couvrent ces nouvelles formes de risques, qu’il s’agisse de protection en cas de catastrophe naturelle ou d’initiatives visant à prévenir les effets du changement climatique sur la santé des employés.

Conclusion

En somme, la mise en place d'une politique de prévoyance d'entreprise efficace est un levier stratégique essentiel, pour toute organisation soucieuse de protéger ses salariés et de renforcer son attractivité et sa compétitivité. 

En intégrant des garanties adaptées aux besoins de leurs collaborateurs, en optant pour des partenaires fiables et en tenant compte des nouvelles tendances telles que la digitalisation et les enjeux environnementaux, les entreprises peuvent offrir un environnement de travail sécurisant et stimulant. Cette démarche contribue non seulement au bien-être des employés, mais également à la stabilité et à la croissance de l'entreprise sur le long terme.